dimanche 2 juin 2019

FORMATION A L’ESSSE (Ecole Santé Social du Sud-Est)


« Le travail social à l’épreuve des bidonvilles »

Le Jeudi 16 mai dernier, des travailleurs pairs de C.L.A.S.S.E.S, Maria et Florin, sont intervenus en tant que formateurs auprès d’élèves de 3° année de l’Ecole Santé Social du Sud-Est à Vaise, pour animer un module de formation intitulé :
 « Le travail social à l’épreuve des bidonvilles ».
Maria et Florin, comme Mariana, Ilisabela ou Bruno, autres formateurs pairs de C.L.A.S.S.E.S, ont en commun d’être Roms originaires de Roumanie, d’avoir vécu en squats ou en bidonvilles  et d’en être sortis par le haut. Certains ont suivi des formations, ils ont un travail et vivent en appartement dans la métropole lyonnaise. Ils sont « intégrés » même si le quotidien n’est pas forcément facile.
Lors de cette formation, ils sont venus témoigner de leur parcours, partager leurs expériences d’intégration, parfois les humiliations rencontrées, et analyser les difficultés, les blocages.
Pourquoi ces échanges avec les travailleurs sociaux de demain ?
-          Le but était de mieux se connaitre, mieux se comprendre, afin qu’à l’avenir, d’autres personnes d’origine roms, famille, amis ou inconnus, aient  un parcours facilité, avec moins de rejet, de comportements « racistes », d’attitudes chargées d’incompréhension.
-          Pour que le chemin de ces autres vers une vie normale se rapproche de celui de tout citoyen ayant des droits en France.
-          Pour que simplement, leurs droits en tant que citoyens européens soient respectés.
Cette formation, déjà mise en œuvre l’an dernier à l’ESSSE, avait été préparée une nouvelle fois avec l’accompagnement de :
-           Louis BOURGOIS, enseignant chercheur du collectif SOIF
-          Agnès VOISIN, formatrice à l’ESSSE
-          Agnès CALLANDRAS, assistante sociale de la Métropole
-          et des bénévoles de C.L.A.S.S.E.S.
Merci à tous pour cette nouvelle journée riche d’enseignements, une journée pour changer les regards des uns et des autres, bousculer les a priori sur cette population et simplement lui permettre d’aller vers une vie normale dans des relations de respect mutuel.
N’oublions pas que la méconnaissance de l’autre est la principale cause de rejet.
  
Mai 2018 à l’ESSSE – Photo Henri BRANCIARD



 
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