Communiqué
de presse – 18 mars 2019
Le 18 mars 2019, le CNDH Romeurope et les associations qui le composent « ont publié les chiffres sur les expulsions collectives de squats et bidonvilles, occupés par des personnes originaires d’Europe de l’Est, Roms ou perçues comme telles. En France, en 2018, 9 688 personnes ont été expulsées de 171 lieux de vie différents. Si le nombre de personnes expulsées est en légère baisse, le nombre d’opérations d’expulsion a explosé (+45%), preuve de la « fragmentation » de ces lieux de vie par les expulsions répétées. »
Ce que les chiffres disent :
- Sur la période 2013-2018, c’est en 2018 que le nombre d’expulsions a été le plus important alors qu’une instruction signée par 8 ministres et publiée le 25 janvier 2018 précisait : « Il s’agit de dépasser l’approche centrée sur les évacuations et d’inscrire l’intervention publique dans une dimension plus large, depuis l’implantation du campement jusqu’à sa disparition ».
Lors des expulsions, et ce même pendant la trêve hivernale, de nombreuses personnes n’ont eu « aucune proposition de mise à l’abri, d’hébergement ou de relogement. »
- Le nombre des expulsions est en augmentation importante en juillet, au début des vacances d’été et en octobre, juste avant le début de la trêve qui commence le 1° novembre.
- Le classement des régions françaises, en fonction du nombre de personnes expulsées, place l’Ile-de-France en 1° position, mais notre région Auvergne Rhône-Alpes se retrouve en 3° position avec 885 personnes expulsée en 2018.
Et pourtant, il y a d’autres solutions….
Voir le communiqué
Ce que les chiffres disent :
- Sur la période 2013-2018, c’est en 2018 que le nombre d’expulsions a été le plus important alors qu’une instruction signée par 8 ministres et publiée le 25 janvier 2018 précisait : « Il s’agit de dépasser l’approche centrée sur les évacuations et d’inscrire l’intervention publique dans une dimension plus large, depuis l’implantation du campement jusqu’à sa disparition ».
Lors des expulsions, et ce même pendant la trêve hivernale, de nombreuses personnes n’ont eu « aucune proposition de mise à l’abri, d’hébergement ou de relogement. »
- Le nombre des expulsions est en augmentation importante en juillet, au début des vacances d’été et en octobre, juste avant le début de la trêve qui commence le 1° novembre.
- Le classement des régions françaises, en fonction du nombre de personnes expulsées, place l’Ile-de-France en 1° position, mais notre région Auvergne Rhône-Alpes se retrouve en 3° position avec 885 personnes expulsée en 2018.
Et pourtant, il y a d’autres solutions….
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Villeurbanne,
un lieu de vie après expulsion - Photo Henri BRANCIARD